J’habite maintenant du côté de Nice.
Le biotope de chasse a donc changé par rapport à celui dans lequel j’évoluais en région parisienne.
Maintenant, il s’agit de garrigue provençale.
Et comme la région niçoise, ce sont les pieds des Alpes qui trempent dans la Méditerranée, cette garrigue se développe sur une topographie très pentue, arrivant à s’immiscer entre les monceaux de caillasse.
A 30 km de Nice, on a déjà affaire à un biotope de montagne.
De plus, c’est un milieu fortement urbanisé, le moindre mètres carré ensoleillé à été exploité.
Le territoire de chasse est donc enclavé entre les maisons.
Il ne reste au gibier que les coins vraiment inaccessibles pour vivre, pentus comme sur un toit.
Comme partout, le sanglier trouve refuge dans les coins « sales », c'est-à-dire, très épineux, très denses, lui assurant sa protection.
Et là, dans la garrigue, il trouve la protection adéquat.
Avec la restriction d’eau, les feuilles des végétaux évoluent en épine.
La Garrigue, ce n’est que cela.
Des épines et des caillasses à grimper.
Dur aussi d’y trouver à manger.
Les sangliers ne sont donc pas gros, très toniques du fait du relief et au final souvent à proximité des habitations.
Point positif pour eux, en plus de la relative tranquillité, c’est l’abondance d’eau car il y a des petites rivières ….qui sont forcément toujours en bas au fond du vallon.
Ci-dessous, un premier aperçu qui montre que les coins sauvages sont au pied des falaises.
Du fait de la présence d’eau, la végétation de la rivière est encore feuillue, mais on peut y constater qu’elle est très dense.
Au pied de ses falaises, pas d’échappatoire.
Celle-ci montre un flanc de collines.
Sur la partie supérieure, les dernières maison d’un village,
Et en dessous, ça descend sec jusqu’à la rivière.
Rien à bouffer, mais au moins on est tranquille » se dit le sanglier en sirotant son Ricard au bord de la rivière.
des épineux, en voilà !
Et puis, ça grimpe, ça grimpe tout le temps
Et puis, ce n’est pas grand, si l’on passe de l’autre côté de la rivière, c’est une autre commune.
Ou alors, les sangliers se réfugient prêt des maisons comme ci-dessous :