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 Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo

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2 participants
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Arnauld
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Arnauld


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MessageSujet: Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo   Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo EmptySam 7 Nov - 19:41

Je rencontre P. KEITA en 1997.
A l’époque, qui chasse ?
En plus de KEITA, on peut compter MARECHAL, MESSECAT et MOREAU.
Plus tard, il y aura l’éleveur OF WHITE KEEPERS et S. SANCHEZ.
Je découvrirai des gens passionnant comme CHASSAGNE.

Comme beaucoup de monde, je me nourris de ces images et site webs d’Argentine où l’on voit des dogos chasser.
OTTO est déjà bien adulte quand je me mets à la chasse.
Il suffit de deux journées à crapahuter avec les chasseurs français pour se rendre compte avec évidence que l’on ne peut chasser en France comme en Argentine.

Un seul point commun : le sanglier se réfugie au cœur d’endroit sale, dense, épineux et protecteur pour lui. Sinon, pour des raisons des surfaces de territoire, de meute, de possibilité de poursuite, la méthode Argentine est inapplicable en France.
Au bien sûr, quelques naïfs qui ne s’y sont pas réellement essayés naviguent encore en pleine chimères en pensant faire un copier/coller. Mais la réalité est là, le dogo doit s’adapter aux contraintes françaises.
Autre réalité tout aussi crue dont il faut tenir : le paysage cynégétique français n’a nullement besoin du dogue argentin. D’une part parce que les chiens des chasseurs tradi font également prise. Occasionnellement parce que ce n’est pas une méthode de chasse utilisée en France.
Les chasseurs français n’ont donc aucune raison d’accueillir à bras ouvert le dogo.

Accueil froid et copier/coller impossible obligent à s’adapter avec des efforts de diplomatie. L’erreur sera difficilement pardonnable.

Malgré cela, j’ai découvert la chasse, j’aime cela. Je suis convaincu que le dogo doit avoir des épreuves de travail.
- D’une part, pour une question de crédibilité, je ne peux concevoir que l’on dise que le dogo est une race faite pour la chasse sans qu’on le prouve. Le prouver signifie de le faire selon une méthode reproductible et reconnaissable par tous. Et en France, pour cela, il n’y a qu’une solution : La SCC.

- D’autre part, parce que zootechnicien de formation, j'ai constaté que les races qui travaillent subissent moins de dérive de sélection. De plus, le dogo est un molosse sur la sellette et force est de constater qu’un molossoïde qui travaille est plus épargné par la loi. L’exemple du traitement adouci du rott, comparé aux staff, mais aussi Tosa et Boerb statistiquement inconnus en France, en est la preuve.

Même si le dogo ne sera jamais LE chien de chasse des français, les épreuves verront le jour. La partie artificielle est reconvertie en TAN et le brevet de broussaillage est officialisé pour le monde de la chasse.
Nous ne voilons pas la face. Le public capable de présenter son dogo à ces épreuves est assez restreint. Quant à ceux qui chasseront réellement en ouvert, les doigts de mes deux mains suffiront pour les compter.

La commission de travail est bien consciente de cela. D’où l’importance de la partie artificielle, Pistage + PVL. Elle permet d’intéresser les dogos non chasseurs sans lancer le chien dans un atavisme irréversible. Un dogo qui a déjà chassé sera difficilement promenable sans laisse dans des endroits giboyeux, sa passion reprendra le dessus.
Donc à quoi bon déclencher, exacerber cet atavisme si le propriétaire du chien n’est pas prêt à être chasseur ?

Bien que constituant la première étape, le TAN n’est pas exempt de difficulté et nécessite un peu de travail de la part du propriétaire. Pour révéler l’atavisme de chasse de son dogo, il en faut un peu plus que de le faire grogner devant une cage.
Le TAN constitue donc un filtre avant le broussaillage, un filtre qui permet de juger de la motivation du propriétaire, exactement comme dans toute les disciplines SCC.
Par exemple pour le mordant, il vous faut aujourd’hui détenir le CSAU. La loi s’est durcie sur la pratique du mordant, et c’est tant mieux. Elle a pour but de sélectionner les gens qui travaillent dans un bon état d’esprit.

C’est exactement la même chose qui avait été instituée pour le dogo et c’est cela que la SCC avait agréé : une véritable démarche cynégétique de la part du chien et de son conducteur.

C’est ce principe qui avait poussé la SCC a exigé dans le déroulement de l’épreuve un chien seul dans une superficie suffisante. Cette instance ne peut tolérer pour le dogo les duperies ou les mises en scènes.

Le jour du brevet, certains m’ont vu passer la journée entière courir derrière les 10 chiens, dans les ronces. C’est une manière de faire inhabituelle pour le monde des épreuves de chasse, mais au moins nous avons prouvé que le dogo peut démontrer ses capacités de chasse lors d’épreuves officielles. Quelques chiens qui y ont participé ont prouvé sur le terrain avoir les dispositions pour chasser. J’en suis témoin.

A l’heure actuelle, les choses sont en stand-by, la SCC attendant des propositions concrètes sur le MODE OPERATOIRE. La SCC gérant bien évidemment les autres races de chasse, elle ne souhaite pas entamer la caution qu’elle a auprès du monde de la chasse. Elle doit donc faire respecter les règles des épreuves.

Merci d’avoir lu jusqu’à cette ligne : :540:
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sanka
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sanka


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MessageSujet: Re: Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo   Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo EmptyMer 11 Nov - 12:59

toujours aussi interressant
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Arnauld
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Arnauld


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MessageSujet: Re: Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo   Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo EmptyJeu 12 Nov - 11:02

J'insiste peut-être mais le travail de chasse du dogo, et surtout l'existence d'épreuve officielle confirmant cette prédisposition à la chasse, est une arme anti-catégorisation.

Il sera difficile de mettre une muselière au dogo qui chasse dans les bois le dimanche matin.
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sanka
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sanka


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MessageSujet: Re: Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo   Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo EmptyVen 13 Nov - 11:09

oui un chien de chasse avec une museliere Shocked
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MessageSujet: Re: Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo   Historique et enjeu des épreuves de travail du dogo Empty

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