On a l’habitude, quand on parle de dogo de chien blanc, avec la truffe noire.
On n’hésite pas à polémiquer sur un standard, une taille, un poids.
On va même jusqu’à dire COMMENT DOIT ETRE LE DOGO.
Pour cela, on s’appuie avec force sur ce que font les argentins.
Normal, c’est le berceau de race.
Mais concrètement, le chanchero, lui, n’a que faire du standard, du LOF.
Alors le nom dogue argentin est flatteur pour lui puisqu’une référence à ses origines, mais avant tout, il souhaite des chiens efficaces …peu importe les taches ou la taille.
Commençons par du dogo, que morphologiquement nous considérons « pur » :
Et puis vient celui-là :
Une tache, des oreilles non essorillées,
On peut émettre des doutes sur sa pureté.
Et puis une meilleure photo, de profil, permettrait d’en dire plus.
La voici :
Pas terrible la photo.
Ça ressemble à un jeune « vrai dogo »
Continuons !
De face, là aussi on dirait un jeune dogo.
Mais de profil
Le chien devient plus léger,
Le stop moins marqué,
on sent le lévrier là dessous !
Alors, encore dogo ou pas ?
Un autre :
Deux autres:
Blanc, cocardé …mais plus très dogo !
Le bouquet final : la meute
Sur la droite des chiens clairement infusés de lévriers,
sur la gauche, deux autres chiens un peu plus alourdis, vraisembablement par du boxer.
On remarquera tout de meme l’extrême serviabilité du propriétaire qui fournit des couverts à ses chiens.
Ceux-ci sont principalement nourris de pain.
Et pourtant, ces chiens chassent efficacement, pour preuve, la petite chienne de ce post :
http://libertemolosses.forumactif.org/soucis-saisonniers-et-urgences-f110/une-petite-chienne-tres-courageuse-t1830.htmNous voilà très loin des chiens de combat qui reçurent 8 races molossoïdes pour créer le dogo.
Pourtant, ces chines, bien que beaucoup plus légers, ont le mental, le savoir-faire pour chasser.
Alors je vais briser un tabou, le politiquement correct admis en France pour le dogo :
En Argentine, il y a des chancheros qui chassent sans dogos.
Pour d’autre meute, le dogo c’est maximum deux chiens sur une meute de 6.
C’est aperçu permet aussi de se rendre compte des conditions de vie des chiens qui chassent (par opposition aux élevages destinés aux expos et à l’exportation).
Alors effectivement, les notions de pédigrée, de traçabilité et donc de standard n’ont aucune importance